Quels avantages et droits pour l’aidant familial ?

Devenir aidant familial du jour au lendemain est une réalité à laquelle tout le monde peut être confronté. Il faut donc s'y préparer en connaissant ses droits pour se sentir soutenu et mieux accompagner un proche atteint de la maladie d’Alzheimer. En France, plusieurs structures et aides de l’État sont disponibles pour vous épauler et offrir un soutien adapté à votre proche malade.

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1. L’accompagnement pour le proche aidant

- Accompagnement et formation 

- Reconnaissance du statut d’aidant familial 

2. Les soutiens financiers que peut bénéficier l’aidant familial 

- Le dédommagement 

- L’allocation journalière du proche aidant (AJPA) 

3. Les temps de répits pour mieux accompagner son proche atteint de la maladie d’Alzheimer

- Des congés pour le proche aidant 

- Les solutions aux répits

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1. L’accompagnement pour le proche aidant 

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1) Accompagnement et formations 

L’accompagnement 

• Les Cafés des Aidants : des espaces d’échange dédiés aux aidants familiaux, disponibles partout en France, pour les soutenir dans leur rôle d’accompagnant. Ces rencontres mensuelles, centrées sur des thématiques spécifiques, sont co-animées par un travailleur social et un psychologue expert dans le domaine des aidants. N’hésitez pas à vous inscrire.
• Les Séminaires des Aidants : Organisés par des structures telles que le centre Psyclé ou la Fondation des Petits Frères des Pauvres, ces séminaires explorent divers sujets comme le rôle d’aidant, le jeune aidant, ou encore les bonnes pratiques pour accompagner un proche.
• Les structures d’aide à domicile ou d’habitat partagé : Au sein de notre structure, des moments de rencontre sont régulièrement organisés pour échanger avec des experts sur les troubles cognitifs et leur accompagnement. La colocation Alzheimer offre également une opportunité pour les aidants familiaux de tisser des liens avec ceux des autres colocataires, favorisant ainsi l’échange et le soutien mutuel.

Les formations 

La loi Montchamp du 11 février 2005 prévoit la mise en place de formations pour les aidants familiaux et l’entourage des personnes accompagnées. De nombreuses structures offrent ainsi des formations utiles pour mieux soutenir un proche malade. Par exemple, la Croix-Rouge et la Protection Civile proposent des cours sur les gestes de premiers secours. Les Caisses Centrales d’Activités Sociales (CCAS) et les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) organisent également des formations axées sur les soins corporels ou le soutien psychologique à apporter aux malades. Ces formations sont accessibles gratuitement sur le site : formation.aidants.fr

En ce qui concerne les formations en présentiel, France Alzheimer propose des sessions animées par un psychologue et un bénévole. Ces formations visent à fournir aux aidants des outils pratiques et des connaissances pour améliorer la communication avec leur proche et mieux l’accompagner au quotidien.

2) Reconnaissance du statut d’aidant familial 

Obtenir le statut d’aidant familial facilite les démarches administratives de votre proche, ainsi que pour bénéficier d’indemnités et faire valoir vos droits en tant qu’aidant. La déclaration s’effectue auprès du conseil départemental, par lettre recommandée, accompagnée de documents tels que la reconnaissance de votre proche malade, des certificats médicaux justifiant que votre présence est indispensable, ou encore des justificatifs d’employeurs en cas de réduction ou d’arrêt d’activité professionnelle pour vous consacrer à votre proche. Cela vous permet également de prétendre au statut de salarié-aidant.

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2. Les soutiens financiers que peut bénéficier l’aidant familial 

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1) Le dédommagement

Le dédommagement n’est accordé que si votre proche malade bénéficie des allocations telles que la PCH ou l’APA. En cas d’impossibilité de salarisation, vous pourrez recevoir une compensation financière versée par la MDPH ou le conseil départemental, dans le cadre de l’aide humaine. Ce dédommagement est calculé à un tarif différent de celui des aides à domicile. La demande doit être formulée par le proche aidé, qui doit également déclarer chaque aidant familial et préciser leur lien de parenté par courrier. L’aidant familial sera ensuite informé par écrit de son éligibilité à ce dédommagement.

2) L’Allocation Journalière du Proche Aidant (AJPA)

L’AJPA est un revenu de remplacement destiné aux aidants de personnes en situation de handicap ou en perte d’autonomie, avec un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou bénéficiant de l’APA. Pour découvrir les critères d’éligibilité, consultez le site officiel du gouvernement à la section "Allocation Journalière du Proche Aidant".

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3. Les temps de répit pour mieux accompagner un proche atteint de la maladie d’Alzheimer

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1) Les congés pour le proche aidant

Le congé de proche aidant permet aux salariés de prendre soin d’une personne handicapée, âgée ou en perte d’autonomie. Ce congé est accessible sous certaines conditions (lien familial ou relation proche avec la personne aidée, résidence en France) et pour une durée limitée. Le salarié peut également mettre fin de manière anticipée à ce congé, ou y renoncer, selon l’évolution de la situation de son proche.

2) Les solutions aux répits

Le droit au répit

Dans le cadre de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA), une aide peut être accordée afin que l’aidant familial puisse financer des solutions de répit telles qu’un hébergement temporaire, une aide à domicile renforcée, ou un accueil de jour, permettant ainsi de prendre du temps pour soi.

Les colocations Alzheimer

Les maisons partagées représentent une solution de répit durable. Votre proche y sera pris en charge 24h/24 et 7j/7, ce qui allège considérablement votre charge de travail tout en vous permettant de continuer à accompagner votre proche dans de bonnes conditions, avec des moments de qualité, ainsi qu’un soutien moral et physique adapté.

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Ainsi, ces solutions vous permettent de connaître et de faire valoir vos droits auprès des institutions et de votre employeur. Prendre du temps pour soi est important pour mieux accompagner votre proche.

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