"On est comme une famille." À 92 ans, Françoise vit en colocation avec Salvatore et Marie-Pierre qui, comme elle, souffrent de la maladie d'Alzheimer. Une alternative à l'Ehpad qui lui permet de ne pas se sentir isolée. Brut a visité cette coloc pas comme les autres.
C’est un type de résidence présenté comme une alternative aux Ehpad. A l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), une colocation intergénérationnelle qui a ouvert cette année accueille huit personnes touchées par la maladie d’Alzheimer. Elles y vivent en compagnie d’étudiants.
Ils sont déjà trois à y vivre, mais pourront être jusqu’à huit à se partager les lieux. Ce pavillon accueillant des personnes atteintes de troubles cognitifs, le premier du genre dans le Val-de-Marne, a été inauguré ce vendredi par la ministre Brigitte Bourguignon et le secrétaire d’État Gabriel Attal.
C’est l’histoire de trois copains de promotion à HEC, le graal des études supérieures de commerce. Trois amis qui, après avoir occupé des postes à responsabilité dans des entreprises renommées, ont décidé, à 35 ans, de se lancer dans l’accompagnement des personnes âgées et fragiles.
L'Haÿ-les-Roses - Dans le salon, la nonagénaire Françoise Thémire, atteinte d'Alzheimer, regarde le journal télévisé auprès de son colocataire Omar, un étudiant, avant de déjeuner ensemble. Depuis janvier, ils vivent dans une colocation inédite pensée comme alternative aux Ehpad, à l'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).
Diplômés d’HEC, Guillaume Desnoës, Thibault de Saint Blancard et Clément Saint Olive ont choisi de mettre leurs compétences dans le social, décidés à révolutionner le secteur de l’accompagnement des personnes âgées en lui donnant plus de sens.
Dans le salon, la nonagénaire Françoise Thémire, atteinte d'Alzheimer, regarde le journal télévisé auprès de son colocataire Omar, un étudiant, avant de déjeuner ensemble. Depuis janvier, ils vivent dans une colocation inédite pensée comme alternative aux Ehpad, à l'Haÿ-les-Roses.